Quizz 190

Re

secteur de Vodivola ?

Catherine

Un escadron autonome de marche de spahis algériens a été affecté sur la grande ile en 47 /49 mais ce n'est pas vraiment de la " Colo"!!

non ?


Joel

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j'ai retrouvé le buffle compagnie de garnison de Tananarive

ce soir diner d'insignes

Catherine

Au sujet de la carte ...

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Pour l'unité, je confirme que les Spahis n'ont rien à voir avec la Colo et que l'unité que nous cherchons est bien Colo, comme le montre l'ancre de l'insigne.
Le seul rapport de ce Sergent-chef avec les Spahis... c'est son fils qui a passé 8 ans dans une unité de Spahis

RE

2eme bataillon mixte de Madagascar

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réalisé en 1947
demande d'homologation le 7 octobre 1947
explication des symboles

La mappemonde en forme de bouclier symbole de la mission défense du territoire confiée à l'unité et l'universalité de la présence et des missions des troupes de marine. La tête est celle d'un zébu , animal de trait et de boucherie , le plus commun de Madagascar.

et je passe la main aux pro pour le sergent chef, mais je cherche aussi

Catherine

l'insigne presenté par notre grenouille est celui du 2e regiment mixte de madagascar qui donna naissance au 2e Bataillon mixte de madagascar le 1er janvier 48 à Majunga!!!

amicalement

Joel

Donc thierry .... dois-je en conclure que nos péres étaient a la méme epoque sur l'ile rouge ?

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Joel

Bravo Catherine, well done !

C'est bien le 2e Régiment Mixte de Madagascar. Une fiche se trouve au bout de ce lien :

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à vous la main car le nom du sergent-chef ne faisait pas partie du Quizz. Il s'agit d'un certain Lucien Moné... né en 1926.

Encore bravo !

Je mettrai un ou deux clichés de plus ultérieurement. En attendant, voici l'insigne de Lucien Moné avec les deux inscriptions "2" (dans le jas de l'ancre) et "RMM" sous le crâne de zébu.

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RE

faute de Zébu ,je vais manger autre chose

Catherine

Lang Son a écrit:

Donc thierry .... dois-je en conclure que nos péres étaient a la méme epoque sur l'ile rouge ?

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Joel

Bonjour à tous, bonjour Joël,

En effet, après avoir parcouru ton lien j'en arrive à la même conclusion que toi !

Passé de l'Ecole d'enfants de troupe de Billom au maquis du Mont Mouchet, mon père s'est engagé ensuite au "Bataillon Catalan" (FFI) du 24e RIC à Perpignan. Si mes souvenirs sont bons (à vérifier) le 24e RTS serait devenu 18e Régiment de Tirailleurs Sénégalais et c'est de là que mon père aurait été envoyé au 2e Régiment Mixte de Madagascar où il demeurera un peu plus de deux ans, entre 1945 et 1948.

Je vais poster deux ou trois clichés complémentaires sur le 2e RMM...

En somme, le monde est petit !

Bonne journée !

Thierry

Voici, dans l'ordre, les insignes portés par mon père avant celui du 2e RMM : Ecole d'Enfants de Troupe de Billom, 24e RIC, 18e RTS.

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bonjour à vous tous

bien joué, et donc ma piste de zébu de madagascar du début était bonne..

A+

JRM79

Bonjour

c'est vrai , le zébu de Madagascar était la bonne piste;
souvent la première idée est la meilleure !

ha Zébu Zébu Zébulon

Catherine

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Bonjour à tous,

Comme promis, voici quelques clichés complémentaires.

Cordialement,

Thierry Moné

1. Artillerie côtière hors d'usage.

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2. Avec ses tirailleurs sénégalais.

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3. Dans un camion visiblement d'origine britannique.

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Suite et fin...

4. L'Ancre de la Colo du casque en liège (chinée il y a quelques années).

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5. Avec le Groupe mortiers de... 81 mm me semble-t-il. Sans doute des soldats originaires de la Réunion.

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6. Le sergent-chef Lucien Moné vers 1948 à Madacascar, 2e RMM, 22 ans !

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7. Lucien Moné en octobre 2011, 85 ans !

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Bonjour et

Merci pour ces photos concernant un sujet fort peut traité!

Mon pére aurait eu 100 ans cette année !

son sejour a Madagascar faisait suite à 10 années d'Indochine et pas des meilleures!!

un petit rappel de ses états de service!!

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Joel

Bonsoir Joël,

Effectivement, de très beaux états de service de ton père et une période très difficile avec les Japonais en Indochine...

Je voudrais profiter de ce fil qui traite comme tu le dis d'un sujet peu ou pas connu, pour poser une question à nos amis spécialistes de la Marine. Dans les notes rédigées il y a une bonne vingtaine d'années par mon père, il explique qu'au sortir des combats de l'Arbouin (Bon Catalan donné en renforcement à la 13e DBLE) il s'est porté volontaire pour partir combattre les Japonais. Lorsque son ordre de mutation est arrivé, il a été surpris de partir pour Madacascar sur le "SS Ville d'Amiens"... Un peu plus loin dans ses notes, il raconte son arrivée à Diégo-Suarez (alors que son point de destination était Tamatave... En dehors de ce simple témoignage, je voudrais bien savoir si nos spécialistes de la Royale confirment l'affaire du sous-marin drossé sur la terre au cours d'un cyclone (voir texte ci-après).

Merci d'avance aux Marins et assimilé !

"[...] Heureusement, le 21 novembre 1945, le mal de mer cesse, car nous entrons de bon matin dans la rade de Diégo-Suarez. Quelques personnels débarquent, en petit nombre. L’escale promet d’être de courte durée. Nous sommes au milieu de la rade, car le port n’a pas de quai en eau profonde. Une barge toute rouillée effectue le transbordement des hommes et d’un peu de matériel. L’ambiance est lugubre. Je plains les pauvres gars qui doivent servir dans ce sale coin. En milieu d’après-midi, l’échelle de coupée qui commence à être remontée pour l’appareillage, est arrêtée, puis redescend. Le haut-parleur nasille : « le sergent Moné doit se rendre immédiatement à la coupée avec son paquetage. Il débarque ici ». Cinq minutes plus tard, je suis tout seul, debout sur la sale barge, agitant mes bras pour dire adieu à mes camarades de voyage. L’échelle de coupée est remontée. Je suis particulièrement triste. La barge me conduit au quai. L’homme de manœuvre me dit : « tu vas là-haut ! »

Mon sac marin sur l’épaule, la musette en sautoir, me voici sur la terre ferme. En me dirigeant vers « là-haut », je passe près d’un engin étrange sur la terre ferme. Il s’agit d’un sous-marin, Le Bougainville. Impossible de comprendre ce que ce bateau fait à cent mètres de la mer, et à dix ou quinze mètres plus haut. L’aspect surréaliste de la chose me turlupine un peu. Bref, je continue ma route, et me voici logé provisoirement dans un immense hangar, recouvert de tôles ondulées. L’ameublement est des plus sommaires. Quelques lits avec paillasse, et une batterie de quatre ou cinq lavabos dans un coin. Pour l’instant, nous sommes deux. L’autre malheureux est un caporal-chef.

Le lendemain, c’est la grande balade classique dans les services administratifs. En attendant une décision pour mon affectation je reste sur place, mais avec une mission particulière. Je prends le commandement du piquet d’incendie. Constitué avec les quelques scribouillards de l’organisme, il intervient, comme son nom l’indique, pour agir sur les feux débutants, en attendant l’arrivée des personnels spécialisés : les pompiers. C’est une mission bien pépère.

Pas tant que ça. Dans la nuit, un cyclone arrive sur nous. Le vent, la pluie, les tôles qui claquent, nous maintiennent en éveil. Pas question de sortir, car toutes sortes de projectiles passent à grande vitesse de part et d’autre du hangar. Les tôles vibrent et quelques unes sont arrachées. Des débris tombent sur nous. La lampe tempête tient le coup. Elle nous permet de nous déplacer jusqu’aux lavabos, sous lesquels nous nous abritons, juste au moment où l’ensemble de la toiture s’envole, occasionnant la chute de la charpente dans la pièce. Nous passerons le restant de la nuit dans cette situation inconfortable, bien contents d’être sains et saufs. Mon compagnon m’apprendra que c’est un cyclone, accompagné de vagues gigantesques qui a détruit le sous-marin, en l’envoyant à terre.

Avec l’arrivée du jour, nous commençons à bouger. Nous ne risquons rien du côté du toit, plus rien ne peut tomber. Le vent souffle toujours très fort. Tant bien que mal, nous nous déplaçons jusqu’au poste de commandement, dont le bâtiment en dur n’a pas trop souffert. Que c’est bon, de se sentir à peu près en sécurité. Nous cassons la croûte, car le capitaine nous annonce de mauvaises nouvelles, venues des villages indigènes. Les paillotes ont été détruites en grande partie et les blessés sont nombreux. Nous allons nous porter à leur secours. La première équipe disponible est, comme il se doit, le piquet d’incendie, renforcé de quelques personnels récupérés. Nous passons près d’une semaine, sur le terrain, à aider toutes ces malheureuses populations. Nous recevons même en renfort un camion, ainsi que... "

Bonsoir

hélas pas de sous marin portant le nom de Bougainville sur le site Net-Marine!!

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par contre....

Un croiseur auxilliaire (ex Victor Schoelcher) en 1941, coulé par les anglais en 1942. Il prit le nom de Bougainville le 30 novembre 1941. Il rallie Djibouti où il force le blocus britannique lors de mission de ravitaillement. Mouillé à Diego-Suares le 5 mai 1942, il sera torpillé par des avions anglais lors de l'attaque des anglais contre Madagascar.

Joel

RE.....
par contre vas faire un tour sur cette galerie de photos tu y trouveras certainement la réponse::


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Joel

Je pense avoir trouvé l'erreur... A force de recouper les témoignages de nos "Anciens", je suis devenu très prudent !

Il est probable que mon père s'est souvenu du Bougainville détruit par nos "amis" britanniques en 1942, mais a oublié que le sous-marin coulé par ces mêmes "amis" le même jour était le Béveziers. C'est l'épave de ce sous-marin qui a peut-être été drossée sur le rivage (à vérifier, mais c'est une bonne piste !)

"Front de Madagascar. Opération Ironclad
Une force navale britannique, comprenant les porte-avions HMS Illustrious et HMS Indomitable et le cuirassé HMS Ramillies, sous le commandement du contre-amiral Syfret arrive dans la nuit au large de la baie du Courrier face à Diégo Suarez, à la pointe nord de Madagascar.
A 5h10 les attaques britanniques ont détruit, dans la rade, le croiseur auxiliaire Bougainville et le sous-marin Béveziers. Seul l'aviso d'Entrecasteaux n'est pas détruit.
Des avions survolent l'île, larguant des tracts demandant la reddition immédiate et inconditionnelle de l'île.

Sur les 8000 soldats français disponible dans l'île, dont 2000 européens, près de 3000 sont concentrés autour de Diego Suarez, mais l'appui aérien est faible, les 8 batteries côtières sont obsolètes et la plupart des soldats manquent d'entraînement."

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bonsoir

pour le Beveziers..

Le 5 mai 1942, le sous-marin est surpris par le bombardement débutant la bataille de Madagascar et tente d'appareiller avec 2/3 de son équipage pour sortir de la grande rade, vers 6h00. Trois Swordfish le grenadent, il est alors touché et commence à dériver. Il subit deux nouvelles attaques qui atteignent sa coque. A 6h10, le sous-marin commence à couler. Le commandant fait surface pour permettre à l'équipage d'évacuer le bâtiment qui s'enfonce. C’est alors qu’un des trois Swordfish vire, revient sur le lieu de l’attaque et mitraille les naufragés, faisant cinq tués et de nombreux blessés parmi les marins du Bévéziers. Le sous-marin disparait à la position 12° 16' 30" Sud et 49° 17' 05" Est.

Les Britanniques semble il avaient de bonnes raison se venger du Bévéziers qui avait gravement avarié le cuirassé Résolution lors de la bataille de Dakar en juillet 1940.

Renfloué par les alliés l'année suivante puis mis en réserve, il sera finalement ferraillé en 1946.

la piste du sous marin nippon me semble bien étre la bonne!!!!


on est loin du quizz tout de méme !!!


Joel

Re,

Pour ma part, je penche pour le sous-marin Béveziers car un dossier très complet (lien ci-après) indique que l'on ne sait même pas vraiment en quelle année il a été renfloué... S'il a été drossé sur la cöte par un cyclone après renflouement, il est certainement passé dans la foulée à la casse...

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Cordialement,

Thierry Moné

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Attendons donc l'avis des specialistes......... qui ne saurait tarder !!!!

Joel

Re,

Oui, attendons l'avis du Corps des sous-mariniers qui est - comme chacun sait - un Corps particulièrement cloisonné et étanche !

TM

PS. " on est loin du quizz tout de méme !!! (dixit Joël un peu plus haut) "

Bah ! oui et non... un quizz peut être également vu comme un angle particulier permettant de traiter des sujets qui seraient peut-être difficiles à aborder autrement que par une recopie sopo d'informations livresques.

Pour ma part, j'aime bien tirer les fils de la pelote... c'est ainsi que l'on progresse dans la connaissance et dans son partage.

edzact!!!


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Joel

We all live in a yellow submarine, yellow submarine, yellow submarine... tsoin, tsoin !!!!