CASQUE MODELE 1915 CHEF D'ESCADRON VALLAT

Bonjour
Je viens de rentrer ce très beau casque moutarde du CHEF D'ESCADRON VALLAT
qui va enrichir ma collection.
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Mes questions…
- peut-on retrouver les états de service de ce « Chef d'escadron » ?
- Le calot était avec et je ne me souviens plus à quoi correspond ce liseré vert.
A votre avis ?
Je continue à chercher
A bientôt
Jacky

Re bonjour
Pour la petite histoire il y avait un journal plié à l’intérieur du casque, en guise de protection.
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A bientôt
Jacky

salut

Au même grade, dans l'arme blindée cavalerie (ABC), on aura affaire à un chef d'escadrons (CES en abrégé), au pluriel. Afin de faire sentir ce particularisme grammatical et culturel, certains n'hésitent pas à prononcer le fameux « s » final. Au-delà de l'affectation, cela peut permettre de ne pas avoir à préciser que le « chef d'escadrons N. » est un cavalier et non un artilleur ou un « tringlot ».

cette remarque est elle adaptée à l'époque où la plaque a été realisée?

si c'est le cas il faudrait se tourner ver l'arme du Train un artilleur semblant exclu par l'insigne de casque

le vert du bonnet est il aussi un indice ?



en tous cas....

Joel

Bonjour à tous,

Il y a du lourd du CdM ces derniers temps... pour moi il s'agit d'un casque de chef d'Escadron des Chasseurs à Cheval.

bca/bcp

salut BCA/BCP

Peux tu nous donner les raisons qui orientent ton choix ?




Joel

Bonjour à tous
bca/bcp ne tient pas compte de la très juste remarque de Lang Son sur l'absence de S.
Je proposerais plutôt chef d'escadron du Train (le vert est la couleur du train).

Bien cordialement,
Jean-Marc

Bonjour
merci pour vos appréciations...
Il me vient un truc...Légion Etrangère d'un régiment de cavalerie? non? possible?

Je ne sais...
Jacky

salut

cavalerie Légion pendant le 1er conflit ?





On en revient toujours au "S" d'escadron absent ce qui me fait persister dans mon orientation arme du Train!

Joel

Bonsoir,
J'aurais dit train au premier coup d'oeil.
Dans l'annuaire des officiers 1933, les 3 Vallat sont soit capitaines, soit général santé.
Dans l'annuaire des officiers de réserve de 1931, sur la dizaine, le plus gradé est capitaine.
Raté. Désolé.
Laurent

tenue31 a écrit:

Bonsoir,
J'aurais dit train au premier coup d'oeil.
Dans l'annuaire des officiers 1933, les 3 Vallat sont soit capitaines, soit général santé.
Dans l'annuaire des officiers de réserve de 1931, sur la dizaine, le plus gradé est capitaine.
Raté. Désolé.
Laurent

Bonjour
merci d'avoir fait cette recherche.
Tu dis dans l'annuaire des Officiers de 1931...ça peut (peut-être) coller car le calot est plutôt de la période 1935/39 et le casque a pu être porté aussi tard, par un officier ayant monté en grade...
J'ai en mémoire cette photo en exemple
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Simple hypothèse bien sur...
A suivre
Jacky

Bonsoir les Chasseurs de Mémoire!
Bonsoir à tous!
Dans l'Annuaire Officiel de la Légion d'Honneur en date du 1er.avril 1929:
-VALLAT Léonce-Joseph,Chevalier dans l'Ordre de la Légion d'Honneur(22 décembre 1925),Capitaine au 15e.Escadron du Train des Equipages Militaires,Marseille(Bouches-du-Rhône).
Cordialement.
Georges.
PS.:A creuser dans cette direction!

Ortet Georges a écrit:

Bonsoir les Chasseurs de Mémoire!
Bonsoir à tous!
Dans l'Annuaire Officiel de la Légion d'Honneur en date du 1er.avril 1929:
-VALLAT Léonce-Joseph,Chevalier dans l'Ordre de la Légion d'Honneur(22 décembre 1925),Capitaine au 15e.Escadron du Train des Equipages Militaires, Marseille(Bouches-du-Rhône).
Cordialement.
Georges.
PS.:A creuser dans cette direction!

Bonjour
Ça doit être cela… ça colle au niveau géographique et je viens de rentrer deux képis ayant appartenu à la même personne.
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Celui-ci, qui a malheureusement reçu des coups de « Mite Railleuse », porte à l’intérieur une étiquette ou l’on peut distinguer …Tunisie.

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Sur cet autre, on distingue, au toucher sous le couvre képi, les chiffres 2 et 8 en cannetille…
Changement d’affectation ou képi de récupération ?
(Je ne démonte pas le couvre képi au risque de le détériorer)

Je ne sais si c’est possible de retracer sa carrière afin de vérifier la concordance de ces objets ?
En tout cas merci pour votre collaboration.
A suivre
Jacky

bonjour

Si ça peut aider, le journal à l'intérieur est "L'Echo d'Oran".


pierre

Bonjour

Pour revenir sur la photo prise a Lille le 1 juin 40 elle a été prise lors d'un défilé organisé pour rendre les honneurs militaires aux defenseurs de la ville et ceci aprés le cessez le feu!
Defilé regroupant des troupes des 2e et 5e DINA et auquel assistent les troupes allemandes qui presentent les armes!!

sur la photo le général de brigade au premier plan est sans doute le chef d'une de ces 2 DINA soit le General Mesny ( 5e DINA) soit le général Dame (2e DINA)


Le port de l'Adrian 15 avec plaque commémorative est sans doute lié au caractére particulier de cette épisode ( rappel de la participation du militaire à la grande guerre) mais trés rarement observé par ailleurs!!

Joel

Bonjour,
En plus de l'annuaire 1929 de la LH, Léonce Joseph VALLAT est aussi dans l'annuaire de 1933.
Du fait de son grade, je l'avais écarté.
Capitaine depuis le 23 décembre 1921, il est en 1933 commandant de la 15ème compagnie du train (sic).
Laurent

Bonjour à tous, juste pour préciser que la première unité à cheval de la Légion Etrangère n'a vu le jour qu à partir de 1921. Sous l'autorité du 1° Etranger (infanterie) quatre escadrons sont formés à Saïda. C'est le 2ème Etranger (infanterie) qui en assure l'instruction. Dès 1921, les escadrons s'installent en Tunisie plus précisement à Sousse. Le 1 régiment étranger de cavalerie est donc créé par décret du 20 juin 1922 et il recevra son étendard le 2 décembre 1925.

Cdlt Christian

Bonjour
Léonce Vallat  est originaire du Vaucluse , il était le fils d'un retraité de gendarmerie .  
Avant le conflit de 14/18 il était affecté comme maréchal des logis au 16e escadron
du train des équipages à Tunis . Puis en 1915 il se trouve en Alsace à la tête de la
7e compagnie du 15e ETEM  . J'ai quelques photos de ce militaire mais nouveau sur ce site
je ne sait comment m'y prendre pour  vous les joindre .

15° ESCADRON DU TRAIN HISTORIQUE DE LA 7° COMPAGNIE .




La 7° compagnie mobilisée le 2 août 1914 comprend l’effectif suivant :





3 officiers S/Lieutenant VALLAT Cdt la compagnie S/Lieutenant BOY Vétérinaire A.M. 2° classe CLAVET 17 sous-officiers, 22 brigadiers, 336 conducteurs, 355 chevaux ou mulets, 183 bâts, 58 voitures.
Cette compagnie est affectée au Q.G. et services divers de la 65° division de réserve ; cette dernière faisant elle-même partie des troupes de couverture à la frontière italienne.
C’est pour cette raison que la 7° compagnie doit être mobilisée rapidement ; les premiers détachements importants devant être mis en route sur St-Martin-du-Var le 4 août à 6 heures.
Outre les éléments signalés ci-dessus, la 7° compagnie comprenait deux boulangeries légères alpines.
Du 4 au 15 août, tous les éléments de cette unité ont été concentrés dans la zone Antibes, St-Laurent-du-Var, St-Martin-du-Var. A partir du jour où l’Italie a proclamé sa neutralité, c’est-à-dire vers le 15 août, la 7° compagnie a suivi la 65° D.I. vers la frontière de l’Est et a débarqué à Saint-Mihiel le 20 août.
Les deux boulangeries légères alpines n’étant plus d’aucune utilité dans la guerre de mouvement sont séparées de la 7° compagnie et dirigées vers l’intérieur. Ces deux éléments après différents stationnements dans des gares régulatrices sont enfin affectés fin novembre : la première aux troupes d’occupation d’Alsace (vallée de la Thür), la deuxième dans les Vosges (zone de Gérardmer).
L’armistice a retrouvé ces formations dans ces mêmes zones respectives. Il n’y a donc rien de saillant à signaler les concernant.
La 7° compagnie proprement dite ne comprenait plus à partir du 20 août que le détachement administrant et attelant le Q.G. et les services divers, les ambulances et le groupe de brancardiers de la 65° D.I.
Fin août et septembre 1914 la 65° D.I. opère dans la région de Saint-Mihiel et autour de Verdun. Après la bataille de la Marne, alors que la guerre de position commençait, la 7° compagnie stationne au Q.G. de la division à Pierrefite-sur-Aire jusqu’en mai 1915. Du mois de mai 1915 au mois de mai 1916, la 65° D.I. occupe un secteur en Woëvre : Q.G. à Domèvre-en-Haye, secteur relativement calme.
De juin 1916 à janvier 1917 (secteur de Verdun) elle est sur la rive gauche de la Meuse. Dans cette zone tout le personnel de la compagnie et en particulier les détachements des G.B.D. firent preuve d’un courage et d’un dévouement digne des plus grands éloges. Cantonnés à Fromereville, gradés et conducteurs soumis à un bombardement quotidien des plus violents durent assurer un service très dur Chaque nuit des hommes du G.B.D. avaient pour mission l’évacuation des morts et des blessés des postes de secours de la zone du Mort- Homme et de la cote 304. Tâche ingrate, obscure et périlleuse, les conducteurs de petites voitures pour blessés étaient obligés de se frayer un passage à travers des pistes émaillées de trous d’obus, sans lumière d’aucune sorte, n’ayant pour les encourager que le râle de
Historique du 15ème ETEM (Anonyme, Imp. Rullière, 1920) numérisé par Hubert Gay
moribonds coupé par l’éclatement des marmites. Quelques citations récompensèrent le courage des meilleurs. Malheureusement elles ne furent pas assez nombreuses, tout le personnel aurait mérité de recevoir la Croix de guerre tant convoitée à cette époque.
En janvier 1917, la 7° compagnie suit sa division en Argonne (Q.G. aux Islettes) puis, en octobre de la même année, elle suit cette grande unité envoyée d’urgence en Italie au secours de nos alliés transalpins. Elle occupe le secteur du Piave jusqu’en mars 1918, époque à laquelle la 65° D.I. fut rappelée en hâte vers le front français, au moment de la furieuse offensive allemande en Picardie et dans la Somme.
Elle prend part aux opérations qui se déroulent en avril et en mai dans le Santerre. Au mois de juin la 65° D.I. devenant 2° division marocaine, la 7° compagnie ne subit aucune transformation et continue à suivre sa nouvelle division dans de nombreux déplacements, notamment en Argonne et en Champagne où le détachement du G.B.D. subit de nombreuses pertes en gradés, hommes et animaux.
Après l’armistice, la 7° compagnie fait partie des troupes d’occupation en Alsace. Elle est dissoute à Vittel (Vosges) dans le courant de mars 1919.

Bj les CdM,    que voila une belle découverte avec, en plus, l'historique d'un "chef d'escadron (s)". Merci à tous de nous livrer de belles histoires et de raviver la mémoire par vos connaissances...   c'est du lourd comme démonstration...non?    A+ YR