Lanterne du collimateur de Canon de 75mm mle 1897 - Fr 1940

Bonjour,

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Bien Cordialement

Moselle57

...à suivre...

Bonjour les Chasseurs de Mémoire,

Bonjour Eric,

Un grand merci pour tous ces éléments fort intéressants dont certains m'étaient totalement inconnus

A propos du 75 mm Mle 97, je me pose depuis longtemps une question relative à son emploi en 1940. Comment tirait-on à tir direct, en antichar, avec un 75 mm Mle 1897 ? Existait-il une lunette spécifique ? Dans l'affirmative, cette lunette permettait-elle le tir de nuit avec un système d'éclairage du réticule ?

Encore merci !

Cordialement,

Thierry Moné

Bonjour à tous,
Bonjour Thierry,

Suite à ce questionnement, j’ai consulté ma documentation relative au canon de 75mm Mle 1897. Je n’ai pas trouvé d’utilisation ou d’emploi prévus en tir AC en 1940. Cependant, je ne doute pas de la réalisation d’une telle action au titre du système D bien français. Une des problématiques à résoudre reste l’emploi d’une munition adéquate à un tir AC, en fait il existait bien des obus de semi-rupture et de rupture pour ce canon.

Je ne connais pas l’existence d’une lunette spécifique (à vision directe) pour exécuter un tel tir. D’ailleurs, l’appareil de pointage usité en 1940 est le classique modèle à collimateur déporté, qu’il est possible de monter sur une rallonge pour une visée au dessus du bouclier.
Concernant, le système d’éclairage pour exécuter le tir de nuit , il existe bien un système complet pour cet appareil de pointage. D’ailleurs, la lanterne du collimateur fait partie de cet ensemble.
Pour une description plus complète du dispositif, je me permets de vous indiquer (si vous ne le connaissez déjà) un lien d’un site assez complet sur notre 75 national.
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A noter, mais cela vous le savez déjà, que les allemands ont eu moins de scrupules à utiliser notre 75 en tir AC sous les appellations de 7,5 cm PAK 97/38 et 7,5 cm PAK 97/40 après l’avoir germanisé soit une bouche à feu de 75 Mle 1897 équipée d’un compensateur de recul, montée respectivement sur un affût de PAK38 et de PAK 40.

Pour documenter l’appareil de pointage toujours en usage en 1940 (photos issues d’un site de vente)

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Etui et appareil de pointage

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Etui et rallonge

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Pour finir, canon de 75 TTT (plus dans l'ambiance de 1940) que nous restaurons au Musée de l'ouvrage de Fermont.

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Bien cordialement

Moselle57

MOSELLE57 a écrit:

Bonjour à tous,
Bonjour Thierry,

Suite à ce questionnement, j’ai consulté ma documentation relative au canon de 75mm Mle 1897. Je n’ai pas trouvé d’utilisation ou d’emploi prévus en tir AC en 1940. Cependant, je ne doute pas de la réalisation d’une telle action au titre du système D bien français. Une des problématiques à résoudre reste l’emploi d’une munition adéquate à un tir AC, en fait il existait bien des obus de semi-rupture et de rupture pour ce canon.

Je ne connais pas l’existence d’une lunette spécifique (à vision directe) pour exécuter un tel tir. D’ailleurs, l’appareil de pointage usité en 1940 est le classique modèle à collimateur déporté, qu’il est possible de monter sur une rallonge pour une visée au dessus du bouclier.
Concernant, le système d’éclairage pour exécuter le tir de nuit , il existe bien un système complet pour cet appareil de pointage. D’ailleurs, la lanterne du collimateur fait partie de cet ensemble.

Bonjour les Chasseurs de Mémoire,
Bonjour Eric,

Merci Eric pour cette réponse très fournie et pour ces références. Je viens de comprendre pourquoi (et grâce à quoi) l'appareil de pointage des Conus-guns (75 mm Mle 1897 monté sur camion par les FFL) est aussi haut placé par rapport au blindage bricolé en lieu et place du bouclier d'origine ! La rallonge y est pour quelque chose...

J'ai interrogé un Ancien, aujourd'hui disparu, pendant de longues heures sur sa campagne d'Egypte et de Libye de 1942, campagne au cours de laquelle il était initialement chef de pièce Conus-gun de 75 mm. Malgré mes questions répétées à chaque séance, il n'a jamais réussi à répondre clairement à des questions précises relatives au service de l'arme, à savoir :

1. La dotation initiale comprenait-elle des obus de rupture en plus des explosifs et des fumigènes ?

2. Comment s'effectuait un tir antichar ? Par pièce, en tir direct au coup par coup avec obus de rupture ? Par pièce, en tir rapide direct sur "zone" avec une dizaine d'obus explosifs ? Par peloton (3 pièces de 75 mm) en tir direct à l'obus explosif (traitement de la zone d'objectif avec une trentaine de coups, par exemple).

Bien cordialement,

Thierry Moné