Bonjour a tous
je vous presente ces documents assez rares et extremements emouvants sur ce colonel Cottard, alors capitaine en 1916
Ils sont les temoins d'une blessure au front durant cette guerre
Tout d'abord cette fiche de train sanitaire et sa pochette a pansement qui accompagne tout blesse ramasse sur le champ de bataille jusqu'a son evacuation a l'arriere..suivi de son brancardage , des premiers soins au poste de secours et des soins ulterieurs...
mais surtout je souhaitai vous presenter deux courriers trouves dans les archives de cet officier
Le premier mot ecrit par le colonel Partiot, chef de corps du 33e RI a son capitaine dont il vient d'apprendre le jour meme la blessure...
je vous transcrit le scan:
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Mon cher ami, je suis desolé de vous savoir blessé-soignez vous et croyez moi sincerement navré"
annoté ainsi de la main du capitaine cottard "
recu le 12 septembre 1916 au poste de secours de Maurepas sous l'eglise vers 12h30 apres le 1er pansement"
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La deuxieme lettre retrouvée est emouvante aux larmes par son style et par les informations qu'elle devoile...ecrite egalement par le Colonel Partiot chef de corps du 33eme RI le 02 octobre 1916 20 jours apres la blessure du capitaine Cottard....
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Mon cher ami, J'ai recu votre lettre et je suis peiné de voir que votre blessure vous retiendra pendant de longs jours à l'hopital. Comme je comprends votre déception d'avoir ete enlevé à votre bataillon au moment des combats où il s'est particulierement distingué. Comment pourrait-on douter que sa belle attitude soit le fruit de l'impulsion que vous avez su lui donner ? Je suis allé voir l'endroit où vous avez été blesse. J'y ai trouvé les tombes de l'adjudant Malfait et du soldat maes, tombés en meme temps que vous. Bien d'autres victimes sont venues s'ajouter a eux. le régiment a perdu 900 hommes et 20 officiers. Il a donc bien payé sa dette. Adieu mon cher Cottard ne pensez qu'a vous guérir. La guerre n'est pas finie et elle vous apportera les compensations aux si dures epreuves et aux deceptions qui vous ont ete prodiguees jusqu'ici. si comme vous le dites , vous attachez quelque prix à la sympathie de votre grognon de Colonel, croyez qu'elle vous est acquise , ainsi que sa sincere et profonde estime"
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