Salut à tous !
Il est vrai que pour certains petits villages, ce fut une véritable hécatombe.
Et l'une des principales explications est que, jusqu'en 1916, le recrutement était régional et pour certains régiments, quasiment départemental. Ce qui signifiait qu'un engagement au mauvais endroit et au mauvais moment pouvait décimer une zone géographique donnée.
Pour prendre l'exemple des Pyrénées-Orientales et "son" 53ème R.I, 16 jeunes hommes du petit village de Canohes meurent ainsi le même jour à l'assaut d'une colline des Vosges. Sur 31 hommes mobilisés dans le village d'Oreilla, 21 sont tués ; le village a disparu. Lors de son 1er engagement de la guerre, le 53ème perd 1000 hommes, blessés, tués ou disparus en cinq minutes !
Sur l'ensemble de la guerre, le taux de pertes dans le département est supérieur à la moyenne.
Accessoirement, sur 14 des finalistes de l'ASP (future USAP), championne de France le 3 Mai 1914, sept sont morts à la guerre dont Aimé Giral qui a donné son nom au mytique stade de l'USAP.
Hélas, les exemples alimenteraient d'innombrables pages.
A plus !
Gégé.
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Ouais, Lucas Pouille en quart !