Légion de Gendarmerie en AUTRICHE - 1945-1955

Bonsoir à toutes et tous,

Voici une photo qui a du être prise  vers 1950 à la Caserne Militaire d' Innsbruck, d' après le Centre d' Archives de la Ville d' Innsbruck , les Français étaient basés à la KlosternKazern car elle possédait un cloître mais elle s' appelait aussi Fennerkazern ( Général Autrichien Franz Philipp Fenner von Fenneberg était un général Tyrolien de l' Epoque Napoléonienne).

Mon cher père était dans le 4ème Escadron d' Unité d' Intervention,commandé en 1947 par Le Capitaine ROCHE d' après son livret il était  dans le 3ème Escadron et peut-être le 1er.


Qui est l' Officier Supérieur qui passe en revue l' Escadron ?  Le Général Antoine BETHOUART ?



Merci pour toute information au sujet de cette photographie.

Cordialement,

Gabriel,

Bonsoir,

Pas facile de reconnaître ce général qui pourrait être aussi le Général Koenig?!

Un lien pour le Général Béthouart. https://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine_B%C3%A9thouart

Bonsoir Gwened,

J' ai un livre qui donne comme organigramme en 1945 pour le Tyrol :

Commandant en chef et Commissaire Militaire : Général BETHOUART

Adjoint au Cdt en Chef : Général Paul CHERRIERE

Commandant des Troupes en zone française : Général MOLLE

Chef du Gouvernement militaire au Tyrol : Colonel Jean DUTHEIL

Commandant des Troupes au Tyrol : Général BONDIS

Cdt
Gabriel

Bonjour à tous,

Une photo prise à Innsbruck (Tyrol) Autriche qui doit dater de 1946-1948, qui sont ces deux militaires ?
j' ai une petite idée, mais  pas certain 100%, qu' en pensez-vous ?



Bon après-midi,
Gabriel,

Bonjour,
Sur la photo le général est le général BETHOUARD a n'en pas douter quant au préfet ? !....
Cor dialement

Bonjour l' Alpin,

D' accord avec vous, le Général BETHOUART, avant 1948 (il est 5 étoiles à partir de 1948) et le Préfet je pense sérieusement à Pierre VOIZARD, administrateur général , Chef du Gouvernement Militaire de la Zone d' Occupation - Voralberg et Tyrol -

Le Maire d' Innsbruck , GRUBER, dira à l' époque : " Les Français avaient délégué en Autriche, probablement leur meilleur préfet ".

Cordialement,
Gabriel

Bonjour.La Legion de Gendarmerie d Innsbruck avait a l œil les soldats du corps d occupation qui décrédibilisaient nos troupes;l essentiel était de ne pas vexer les autrichiens comme ce fut souvent le cas avec les soldats a.......La prison militaire de Hall Innsbruck fut bientôt consideree comme un modele exemplaire de gestion par les services de la Justice Militaire.Aussi, c est sur son modele que furent amenagees les prisons utilisees par les FFA.Cordialement.

Bonjour Cavaignac,

Merci pour ce complément d' informations
Bonne journée,
Gabriel,

Bonjour
" les soldats a......"


ça veut dire quoi ?

Joel

Bonjour Lang Son,

Perso, j' ai compris : a...... llemands

Bonne journée
Gabriel

Bonjour.Mais non pas du tout, c est les autres,ceux qui se pintaient a la biere et qui foutaient la pagaille dans les brasseries.Mon oncle,le medecin general P..... D. P..M....... y était capitaine en 1946.Il a du soigner des français qui avaient pris des roustes en s interposant pour des histoires de filles.Lorsqu il a été commandant de place d armes a Donau,il a observe les memes comportements chez certains jeunes français et en a envoye une vingtaine devant les TPFA.Les russes m a t il dit,etaient les plus sérieux.A chacun de leurs excites,ils administraient une raclee exemplaire.Cordialement.

Bjr



Les premières troupes françaises rentrées en Autriche étaient des éléments de 5ème Division blindée du Général SCHLESSER, suivies d' Unités de la 4ème Division Marocaine de Montagne du Général de HESDIN.
La 2ème Division Marocaine d' Infanterie du Général GONZALES  de LINARES arrivant d' Allemagne du Sud, rejoint WARTH en suivant la ligne Immenstadt - Oberstdorf et atteignit Sankt Anton sur l' ARlberg le 6 mai 1945. ( Extrait du Livre de Klaus EISTERER : La Présence Française en Autriche 1945-1946).

Cordialement,
Gabriel,

Bonjour,
Notez qu'à Donaueschingen, les soldats français issus des colonies n'avaient pas toujours un comportement "exemplaire" au point que le 4ème RTM en fut dissoud et remplacé par le 110ème RI.
A la capitulation nazie, un seul coup de feu fut tirer dans le château de Furstenberg et le général SALAN qui commandait veilla à ce que ça ne se reproduisit plus. Nous n'étions pas des forces d'occupation à la manière nazie et déjà il fallait avoir un comportement digne de vainqueurs magnanimes ce qui fut beaucoup apprécié en Autriche par exemple avec les chasseurs alpins.Ce qui nous vaut encore aujourd'hui et pour les plus anciens une grande sympathie !. Les comportement "déviants" en 45 furent sévèrement punis par le commandement.
Cor dialement

L'alpin a écrit:

Notez qu'à Donaueschingen, les soldats français issus des colonies n'avaient pas toujours un comportement "exemplaire" au point que le 4ème RTM en fut dissoud et remplacé par le 110ème RI.

Bonjour


Le 5 octobre 1945, le général de Gaulle décore le drapeau du 4e R.T.M. de la croix de guerre 1939-1945, le régiment venant de recevoir une citation à l'ordre de l'armée : "Splendide unité de combat a rompu le front le front allemand en enlevant de haute lutte, le 14 et le 15 novembre 1944, les positions fortifiées de Marvelise et Gemonvale".

L'ensemble du 4e R.T.M. est finalement regroupé, le 24 mars 1946, à Taza (Maroc).

Jusqu'en 1964, le 4e R.T.M. tient garnison à Donaueschingen (RFA), avec, de 1956 à 1962, un bataillon à Reutlingen où s'effectent les classes ainsi que la sélection des E.O.R.
Le 4e R.T.M. est dissous par décision ministérielle no 5876/EMAT/I.O.S en date du 8 mai 1964.

Pour le 110e RI... installé à Donaueschingen au sein de la 3e Division Blindée en.... 1964!!!

Joel

Rebonjour,

Le 110ème Régiment d' Infanterie originaire de Dunkerque (Nord), rares sont les conscrits de la Région Nord-Ouest ( Steenvoorde-Hazebrouck-Dunkerque) fin 19ème et début 20ème qui ne sont pas passés par ce régiment, bien sûr vous aviez aussi le 43ème R.I. de Lille et aussi le 8ème R.I. de Saint-Omer.

Cordialement,
Gabriel,

L'alpin a écrit:

Bonjour,
Ce qui nous vaut encore aujourd'hui et pour les plus anciens une grande sympathie !

J' ai eu l' occasion de retourner cet été à Innsbruck après 62 ans, sur les traces de mon cher père et de ma chère mère, j' ai pu revoir de nombreux lieux où ils avaient résidé ainsi que votre serviteur

J' avais pris soin de commander pour une journée une guide qui avait 12 ans en 1951, année de ma naissance dans cette ville. Malgré qu' on m' ait dit à plusieurs reprises que le français n' était pas le bienvenu , je n' ai ressenti nullement cette ambiance.

Après que j' eus acheté un livre historique sur la période 1930-1980 à Innsbruck au Musée d' Art Populaire, j' ai découvert dans ce livre une photo que je ne connaissais pas de mon cher père occupé de régler la circulation dans la Maria Teresienstrasse,( En fait il s' agit d' une carte postale) J' ai donc écrit à l' auteur de ce livre qui se trouve être le Directeur des Archives et Musée de la Ville d' INNSBRUCK. Il m' a demandé d' écrire une légende pour cette photo et d' essayer de me raconter la vie de mes parents durant cette période dans cette ville. C'est ainsi qu' a débuté nos échanges photographiques.

Les deux dernières photographies postées sur le forum m' ont été offertes par les Archives de la Ville d' Innsbruck.

Cordialement,

Gabriel,

Bonjour à tous,

J'ai toujours été très bien reçu en Autriche où les habitants de la génération de mes grand-parents ne semblent pas avoir de ressentiments particuliers envers les Français... bien au contraire.

Très belle ville INNSBRUCK avec un intéressant musée sur les Alpins (Autrichiens, mais aussi Italiens et quelques Français...).

bca/bcp

Bonsoir bca/bcp

D' accord avec vous - Je vois que vos collections privilégient les troupes de montagne. Ma chère mère m' a souvent raconté qu' à une époque le Commandant de mon cher père à INNSBRUCK était un certain PERILLAT, père de Guy. Ce que je doute fort. C'est depuis les Jeux Olympiques d ' Hiver de 1968 que j' ai cette information dans la tête, information certainement fausse. Je me dis qu' il faudrait que j' appelle Guy PERILLAT pour en avoir le coeur net !

Bonjour.C est le 110eme RI qui est cite dans le film "week end a Zuydcote", avec Belmondo et Mondy.Mais c est le 43eme RI qui avait la meilleure musique.Cordialement.

Bonsoir Cavaignac,

A cette époque là mon cher père était Gendarme dans la région dunkerquoise, Bourbourg, et devait se rendre régulièrement sur le lieu du tournage pour service de circulation et protection du tournage.

Bonne soirée,
Gabriel,

Bonsoir.Ce film magnifique est un des seuls qui a été tourne sur la defaite de 1940.Cordialement.