Bonsoir,
Voici un texte sur la bataille pour GRUSSENHEIM estrait de l'historique du XI/64° R.A.A. :
23 janvier - L'attaque démarre à 7 heures 30 appuyée par l'artillerie, le groupe effectue de nombreux tirs. Illhausern est pris. Arrivée du service approvisionnement à Dagestheim. Le G.T.V. est seul dans ce secteur en vue d'exploiter le succés éventuel; la 1re D.M.I est au Nord; la 3° D.I. U.S. au sud. La neige n'a cessé de tomber.
24 janvier - Nous continuons à tirer, mais peu. L'attaque continue mais bien lentement.
25 janvier - A 5 heures 30, départ pour mettre en position près d'Illhaeuserr. Le groupe dépasse Guémar et se met en position à l'ouest d'Illhaeuserr à 9 heures 15, d'où il commence à tirer. Le capitaine Guillot rejoint l'échelon ce combat de la C.R. qui est installé au-delà de l'Ill devant les Batteries et le P.C. L'artillerie allemande ne cesse d'écraser le village et les environs.
Le capitaine Thiolière est promu chef d'escadron et passe commandant en second.
26 janvier - Le sous-groupement prend possession du carrefour 177 entre Illhausern et Elsenheim.
Le groupe sur cette position appuie la progression de ses feux. une Jeep de la 33° est touchée par un obus : un tué, deux blessés, la Jeep brûle.
La neige ne cesse de tomber dans la nuit; la couche s'est augmentée de trente centimètres.
27 janvier - Le sous-groupement Putz démarre à son tour et reprend l'itinéraire Sarrazac par Kintzheim, Orschwillers, Saint-Hippolyte, Guémar, Illhaeuserr pour s'emparer de Grussenheim, appuyé par la 1re D.M.I. et le 3° bataillon de la Légion. La réaction de l'ennemi est vive. A 23 heures, l'équipe d'observation avancée de la 32° est décimée. Quatre morts, trois blessés grièvement. L'Half Track est détruit. La position est rude à tenir. Une autre équipe d'observation de la 32° remplace celle qui a été détruite. Le groupe tire 5 000 coups.
L'échelon de combat de la Colonne de Ravitaillement fait mouvement sur Epfig. Il y a 180 km aller et retour entre les services d'approvisionnement et les batteries. Le service des vivres a 120 km à parcourir.
28 janvier - Il semble que les éléments ennemis soient décidés de résister à Grussenheim, farouchement aidés par des tirs de contre-préparation. Le colonel Putz et le commandant Puig sont tués. Vers Grussenheim, la bataille fais rage, la préparation d'artillerie pour l'attaque commence à midi, pendant que les Allemands expédient de nombreux obus sur Illhausern. Des colonnes de fumées s'élèvent de Grussenheim, les canons et les mitrailleuses allemandes font un bruit assourdissant.
29 janvier - Nous subissons de furieuses contre-attaques allemandes sur Grussenheim. Elles sont arrêtées avec de grosses pertes pour l'ennemi. Le groupe est aidé par les artilleurs de la 1re D.M.I. et le R.A.C.A.O.F., le tout sous le commandement du commandant Tranié. Nombreux tirs à vue ou de concentration. La 32° est relevée et subit des pertes au cours du mouvement, l'ensemble de la batterie est réuni en fin d'après-midi à Sélestat.
Le XI/64 s'est surpassé en précision et rapidité, arrachant aux fantassins des cri d'admiration et de reconnaissance.
30 janvier - La journée redevient calme aux positions. Les éléments de Grussenheim et le P.C. reçoivent quelques tirs ennemis, presque ininterrompus pour les premiers. Nous commençons à être relevé par la 5° D.B. C'est le bastion nord de la poche de Colmar qui vient de céder. Nous dénombrons 300 prisonniers et on ne sait combien de tué chez l'adversaire. Le village est détruit (Grussenheim). Pour nous, de lourdes pertes en hommes et matériel. Tel est le bilan de cette rude affaire.
31 janvier - Les Allemands donnent des signes de décrochage. Le groupe reste en position à Illhaeuserr. La C.R. s'installe à Sélestat.
01 février - Départ à 5 heures. Le groupe va en position à Ohnenheim pour tirer dans la région de Marckolsheim, qui a été prise dans la nuit. Fin des tirs. Le groupe rejoint les cantonnements d'attente à Mutterholtz et Baldenheim sauf quelques pièces indispensables aux tirs.
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tinypic 
Lun 28 Jan - 15:41:35
pour moi, un mémorial quel qu'il soit c'est comme une tombe, il ne viendrait à l'idée de personne de marcher sur une tombe alors pourquoi grimper sur un char ainsi? ce n'est pas un manque de respect volontaire certes mais moi ca me peine.