Souvenir de Ternant juillet/août 1932

Bonjour à tous je vous soumets ces deux clichés qui m'interpellent particulièrement Quel évènement particulier peut justifier la présence de dix militaires de la gendarmerie départementale (un adjudant-chef ou adjudant, un MDL/Chef et huit gendarmes) dans la localité de Ternant (63) au cours de l'été 1932.





La localité de Ternant (les-Eaux) est située dans l'arrondissement d'Issoire et en 1932 se trouve dans la circonscription territoriale de la brigade de Saint-Germain-Lembron. Les militaires présents sur les deux clichés sont totalement différends entre juillet et août, donc il ne s'agit pas du personnel de la brigade.
Après avoir effectué des recherches, je n'ai rien trouvé de particulier concernant Ternant, hormis le fait que cette commune dispose d'une source d'eau minérale. Ceci n'explique pas la présence de ces militaires.




Si un chasseur est en mesure de fournir un éclairage, ce dernier sera le bienvenu

@ + Christian

Bonjour à tous !
bonjour Christian


Un séminaire, une période de formation sur un thème d'instruction ? (ou sur les bienfaits de l'eau férugineuse !!!)

A +
FP

Bonsoir,
Heureuse époque où les Gendarmes étaient moins débraillés qu'aujourd'hui et surtout revêtus de leur coiffure réglementaire !!!
Pas de barbe de trois jours, pas de boule à zéro.....des vrais Gendarmes en somme!!

tracbar21 a écrit:

Bonsoir,
Heureuse époque où les Gendarmes étaient moins débraillés qu'aujourd'hui et surtout revêtus de leur coiffure réglementaire !!!
Pas de barbe de trois jours, pas de boule à zéro.....des vrais Gendarmes en somme!!

bonjour

pas d'accord avec vous ! nos gendarmes sont de vrais gendarmes et, ILS NE SONT PAS DEBRAILLES

Catherine

Bonjour, de petites réflexions...
Plusieurs Ternant existent (17, 21, 58...) donc êtes vous certain du 63 ?
sinon peut être des opérations de maintien de l'ordre (manifestation, gréves ???)
c'était déjà brutal à cette époque...mais ça s'est compliqué en 36...
Bien à vous ...
Pierre

Pierrot26 a écrit:

c'était déjà brutal à cette époque...mais ça s'est compliqué en 36...

sans oublier le 6 Fevrier 34 !!!!!!



Un bilan détaillé des morts et blessés a rapidement été établi et publié par le président de la commission d'enquête parlementaire sur le 6 février .

Parmi la population, manifestants ou badauds, on relève 14 morts et 657 blessés, mais 2 d'entre eux décèderont plusieurs mois plus tard des suites de leurs blessures. 14 tués et 62 blessés l'ont été par balle : des munitions de pistolet de 7,65 mm mortelles jusqu'à 400 m .

L'Action française, qui dénombrera en tout 20 manifestants tués (dont cinq ont succombé à leurs blessures après le 7 février)35, déplore 4 morts parmi ses membres (Alphonse Aufschneider, Cambo Costa, Jules Lecomte et Georges Roubaudi), 16 blessés par balle parmi ses membres et 10 parmi ses sympathisants. La ligue des Jeunesses patriotes pleure deux morts (Jean-Éloi Fabre et Raymond Rossignol), de même que la Solidarité française (Gratien Cheynier Le Jouhan de Noblens et Galli Mezziane), qui compte 26 blessés, dont 2 par balle. L'Union nationale des anciens combattants a certifié lors de l'enquête n'avoir eu aucun mort dans ses rangs, mais 53 blessés par coups de matraque, coups de sabre et coups de crosse de revolver. Le président de cette association, Georges Delbecq, fut lui-même blessé à la tête. Les Croix-de-feu, qui n'ont perdu aucun homme, ont subi 2 blessures par balle après la dislocation du cortège et 120 blessés par coups de sabre, de matraque et de crosse de revolver (répartis sur les journées du 5 et du 6 février). Le parti communiste signale 2 blessés par balle parmi ses membres, 1 parmi ses sympathisants. Au moins 4 des 20 manifestants tués recensés par l'Action française n'appartenaient à aucune association politique

Dans le service d'ordre, on dénombre 1 mort (le garde républicain Flandre, qui succombe à ses blessures quelques jours plus tard, décoré de la Médaille Militaire à titre posthume) et 1664 blessés. 969 d'entre eux sont des gardiens de la paix, 695 sont des militaires : 14 sapeurs pompiers de Paris et 681 gendarmes (225 gardes mobiles, 271 gardes républicains et 185 gendarmes départementaux). La presque totalité des blessures a été occasionnée par des jets de projectiles (pierres, moellons, arceaux de fonte brisés, morceaux de vitres et de bitume). Quelques blessures sont le fait de coups de bâton ou de matraque. Certains manifestants ayant utilisé des lames de rasoir fixées au bout de cannes pour trancher les jarrets des chevaux , et ainsi couper l'élan des charges de cavalerie, les agents qui ont tenté de les leur arracher ont subi quelques coupures. On ne compte que 3 blessures par balle (et 2 probables).
( Source Wikipedia)

Joel

lagrenouille a écrit:

tracbar21 a écrit:

Bonsoir,
Heureuse époque où les Gendarmes étaient moins débraillés qu'aujourd'hui et surtout revêtus de leur coiffure réglementaire !!!
Pas de barbe de trois jours, pas de boule à zéro.....des vrais Gendarmes en somme!!

bonjour

pas d'accord avec vous ! nos gendarmes sont de vrais gendarmes et, ILS NE SONT PAS DEBRAILLES

Catherine

Bonsoir,
Certes ce n'est pas la majorité ,et je suis d'accord avec vous, mais désolé quand je vois des gendarmes tête nue au bord d'une route où sur les lieux d'une intervention, je me dis que quelquechose est en train de fiche le camp. Je ne parle pas de la barbe de 3 jours très à la mode actuellement et qui ne va pas du tout avec un uniforme. Heureusement qu'il y a encore la tenue de sortie pour relever un peu le prestige de l'Arme!

Bonjour à tous effectivement le dictionnaire des communes révèle l'existence de trois autres communes portant le nom de Ternant (Charente-Maritime - Côte d'Or - Nièvre). Je vais donc poursuivre des recherches en suivant ces pistes .........

@ + Christian

Bonjour,

Ressemblent fort à des curistes.

J'ai eu en main des photos de groupe de coloniaux venant soigner les séquelles d'affections dues à à l'éloignement.
Maladies du foie , fièvres paludéennes, goutte entre autres.

Les gendarmes ne sont pas exempt des maladies hépatiques et autres et ont aussi droit à l'article L.115 du CPMIVG .

@+
PM G

PS : pour le pisse froid qui m'a contacté en privé sur un autre sujet, ce n'est pas un jugement de son arme..mais la réalité des dossiers

bonjour les CDM

on retrouve bien la première photo chez Delcampe classée dans le Puy-de-Dôme

cordialement

Bonjour à tous merci pour l'intérêt que vous portez à cette affaire. Je confirme les dires de Jacqueline, à savoir que les deux clichés proviennent du Puy-de-Dôme. La réponse de berlin682001 me plaît bien, en effet c'est une piste à laquelle je n'avais pas du tout pensé, des militaires en cure
Les recherches effectuées concernant les autres localités répondant au nom de Ternant n'ont rien donné de particulier sauf peut être qu'une grande foire annuelle se déroulait au mois d'août à Ternant dans la Nièvre.

@ + Christian

Par Ternant, il faut lire le lieu-dit Ternan sur la commune d'Orcines au pied du Puy de Dôme.  Les gendarmes y avaient un terrain de manoeuvre avec champ de tir..  dit de la fontaine du Berger

Bonsoir,
Je suis bien d'accord avec ggdauvergne quant à la localisation, sauf sur l'orthographe du nom qui s'écrit bien Ternant . Dans le doute, j'ai vérifié auprès de l'IGN.
JPB

Il y a des bâtiments militaires actuellement occupés par l' IGESA .. le terrain a effectivement été géré par le 92ème RI, tout comme le camp militaire de Bourg-Lastic qui a aussi reçu de nombreux escadrons en instruction..