41e RIT, BILA, 37e RI, 2e GCC

Bonjour à tous,

Concernant mes ascendants :
Coté paternel :
Un arrière grand-père, classe 93, mobilisé dès 1914 au 41e RIT, Jules Dapremont il survivra au conflit.
Un grand-père, classe 16, affecté au 2e GCC de la 2e DC, Roger Barrier dit « Emile », un chasseur cycliste. Il survivra aux deux conflits.
Deux grand-oncles, Achille Barrier, classe 12, caporal au 37e RI, MPF le 20 août 1914 à Morhange. Gervais Barrier, classe 14, 37e RI, il survit au conflit mais décède en 1926 des suites de la guerre.
Coté maternel :
Un arrière grand-père, Maurice Desjardins MPF, classe 12, exempté en 1913 et engagé au 4e BILA en novembre 1914. Passé au 3 Bataillon de Marche d’Afrique, il est tué le 1er mai 1915 à Boesinghe, Belgique.

Cordialement,

Bruno

Bonjour,

Et boum c’est évidemment, l’unité où j’ai le moins à dire. :oops:

Maurice, bon pour le service armé, se retrouve affecté au 4è bataillon d’infanterie légère d’Afrique le 26 novembre et arrive au corps le 2 décembre comme chasseur de 2è classe.
Suite à une formation militaire d’environ deux mois, il passe, le 10 mars 1915, au 3è bataillon de marche d’infanterie légère d’Afrique (3è B.A. ou 3è B.M.A. ou encore B.I.L.A.).
Maurice est porté disparu le 1er mai 1915. le 26 décembre 1917, on considérera qu’il a été tué à l’ennemi et son épouse recevra le document qui rend hommage aux morts pour la France.

Le Drapeau des bataillons d'infanterie légère d'Afrique est unique. Il porte inscrit dans ses plis :
MAZAGRAN 1840. MAISON DU PASSEUR 1914. VERDUN 1916. REIMS 1918.
LA SUIPPE 1918.
Il est décoré de la croix de guerre 1914-1918 avec 6 palmes et de la fourragère rouge.

Chant des bataillons d'Afrique

Il est sur la terre Africaine
Un bataillon «dont les Soldats» (bis)
Sont tous des gars qu'ont pas eu de veine
C'est le Bat' d'Af' et « Nous voilà » (bis)
Pour être joyeux, chose spéciale
Il faut sortir de la rue de Poissy
Ou bien sortir d'une Centrale
C'est d'ailleurs là qu'on nous choisit
Mais après tout, qué qu'ça fout, l'on s'en fout.

Refrain :
En marchant sur la grand' route
Souviens toi, oui souviens toi,
Les anciens l'ont fait sans doute
Avant toi, oui avant toi,
De Gabès à Tatahouine
De Gafsa à Médenine
Sac au dos dans la poussière
Marchons, Bataillonnaires.

J'ai vu mourir un pauvre gosse
Un jeune gamin de « dix-huit ans » (bis)
Frappé par le destin féroce
Il est mort en criant Maman
C'est moi qu'ai fermé ses paupières,
Recueilli son «dernier soupir» (bis)
Et écrit à sa pauvre Mère
Qu'en Joyeux il a su mourir,
Mais après tout, qué qu'ç'a fout, l'on s'en fout.

Au refrain.

Mais comme on n'a jamais eu de veine
C'est sûr qu'un jour « on y crèvera » (bis)
Sur cette p... d'terre Africaine
Dans le sable on nous enfouira
Avec pour croix une baïonnette
A l'endroit où «l'on est tombé». (bis)
Oui voulez vous qui nous regrette
Puisque nous sommes des réprouvés,
Mais après tout, qué qu'ça fout, l'on s'en fout.

Au refrain.

Les B.I.L.A. portent la même tenue que l'infanterie classique sauf quelques différences mineures de couleurs distinctives notamment, numéros de col et passepoils de képi jonquille au lieu de bleu foncé pour l'infanterie classique et boutons particuliers en étain estampés d'un cor de chasse dans une baguette à fleurons.

C’est bien peu, je sais mais je ne possède pas l’historique de cette unité, désole de ne pas en savoir plus.

Cordialement,

Bruno